Georges Le Febvre est né à Berjou le 14 octobre 1861 et est mort en 1912.
Il commence son enseignement artistique par des cours de dessin avec Xénophon Hellouin à l’école municipale de Caen et expose pour la première fois dans la ville en 1883. Par la suite, il quitte le Nord pour Paris et entre sous l’apprentissage du peintre Luc-Olivier Merson. Toutefois, il ne s’installe pas entièrement à Paris mais passe une bonne partie de l’année en Bretagne, entre Cancale et Saint-Malo, où il exécute un grand nombre d’études claires et colorées. A la suite de la mort tragique de son épouse, Georges Le Febvre retourne dans son village natal et commence à peindre une série de grandes scènes austères, dans lesquelles se mêlent tristesse, mystère et mélancolie.
Il sort progressivement de cet état dépressif grâce au soutien de son ami Georges Moteley, peintre paysagiste, qui le convainc de revenir à Paris. Là-bas, il commence à suivre des cours à l’Académie Julian et rentre dans l’atelier de Jules Lebevre, ce qui marque le véritable début de sa carrière artistique.
A partir de 1896 et jusqu’à sa mort en 1912, le peintre expose des paysages normands au Salon des Artistes Français. Il remporte en 1900 une médaille du mérite et, en 1903, une médaille de troisième classe. Ses touches courtes et séparées l’apparentent au post-impressionniste et ce style le rapproche de son ami, le peintre Henri Martin, adepte d’une touche divisionniste et de tons clairs.