Peintre de sujets allégoriques, scènes de genre, nus, portraits, paysages, aquarelliste, pastelliste, dessinateur.
C'est sur les conseils de son père qu'il entra à l'Ecole des Arts et Métiers de Châlons-sur-Marne dont il sortit ingénieur en 1886. Puis passionné de peinture, il suivit les cours de Jules Lefebvre et de Benjamin-Constant. Sa carrière fut rapide et brillante : dès 1896, il obtint le Prix de Rome, en 1893, une mention honorable ; des médailles de troisième classe en 1896, de deuxième classe en 1898. Il reçut, également en 1898, une bourse de voyage et en 1900, une médaille d'argent à l'Exposition Universelle, de même qu'en 1907 le prix Henner. Il fut membre fondateur du Salon d'Automne et exposant régulier aux Salons des Artistes français, du début des années 1890 à sa mort. Il découvrit la Bretagne en 1902, au cours d'un séjour à Bréhat. À Paris, il s'était lié d'amitié avec le peintre Le Gout-Gérard, qui lui vanta le site pittoresque de Concarneau, alors très fréquenté par des peintres du monde entier. Plus qu'aux paysages et aux marines, Guinier, portraitiste, s'attacha en Bretagne à la figure humaine, observée dans les activités de la vie quotidienne. La Cornouaille finistérienne mais aussi Le-Faouët furent les lieux d'inspiration d'un grand nombre de ses peintures, pastels et aquarelles, comme en témoignent ses envois annuels aux Salons.
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